Atelier de la fondation Friedrich Ebert : La sécurité des journalistes au menu des débats
La sécurité des habitants du monde entier plus précisément celle des citoyens d'Afrique de l'ouest et du centre a intéressé les organisations internationales. Ce Jeudi passé, la fondation Friedrich Ebert a tenu un atelier de formation pour se débattre et emmener des solutions sur ce phénomène récurrent. Cette fois-ci ils ont parlé sur la sécurité des acteurs des médias à savoir les journalistes.
L'insécurité devient un phénomène galopant dans les pays du Sahel comme le Mali, le Burkina, la côte d'Ivoire et même le Tchad, le Nigeria et le Cameroun. Pour éradiquer ce fléau, les hommes composés de la société civile, les colonels et même les journalistes ont tenu un atelier pour débattre sur ce sujet et proposer des solutions. En effet, Lika Sidibé, experte en communication et consultante junior du projet sécurité pour tous mis en oeuvre par l'Union européenne, à travers une interrogation avec les journalistes a souligné que : " Avec la consultante Madame Zény Rokhiya Aw Ndiaye, ancienne directrice du Cesti, nous avons avons procédé à la rédaction d'un manuel de formation de formateurs des médias sur les réformes du secteur de la sécurité dans les pays comme le Mali, le Nigeria et même le Cameroun qui sont des pays confrontés actuellement à des situations sécuritaires assez compliquées et nous estimons maintenant que l'affaire de la sécurité n'est pas une affaire que de militaires, c'est une affaire très large qui prend en compte beaucoup de considérations humaines, on parle d'ailleurs de sécurité humaine. Ce qui a conduit à la rédaction de ce manuel qui peut être utilisé aussi bien par des journalistes et par de non journalistes car ça parle sur le domaine sécuritaire de manière large, dans les pays de la CEDEAO comme le mali, le Nigeria mais également en Afrique centrale et on a inclu le Cameroun. " Dans le même argumentaire, la consultante junior a aussi dit que : " C'est pourquoi on a écrit ce manuel qui clos la première partie, et en terme de perspectives on envisage d'inclure tous les pays". Entres autres, madame Sidibé a terminé son interrogation sur la sécurité des acteurs des médias à savoir les journalistes. Pour elle : " L'idée est de former des journalistes d'autres pays comme le Thiad, le Togo, le Bénin, la côte d'Ivoire et on pensait également à ces pays qui sont sur le littoral qui sont menacés par les terroristes". Poursuivant, elle a déclaré : " Ce n'est pas facile, pas seulement dans nos pays mais également même dans les pays développés, la question du traitement de la sécurité dans les médias n'est pas une chose vraiment aisée. L'accès aux documents pose problème car ils sont dans la plupart du cas frappé du secret de defence. Donc l'accès aux sources qu'elles soient ouvertes ou fermées, c'est très difficile, les journalistes se constituent en consortium, d'être une dizaine pour pouvoir traiter de ces questions qui font appel également à beaucoup de formation, de connaissance."
Mamadou LY
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